Au début des années 1920, on voit apparaître les premiers regroupements régionaux de caisses populaires dans les régions de Trois-Rivières, Québec et Montréal.
En 1923, les caisses gaspésiennes créent un "Bureau central d'inspection et de surveillance des caisses populaires du diocèse de Gaspé". L'assemblée de fondation se déroule à la salle publique de Bonaventure. Les délégués de cinq caisses participent à l'événement: Charles A. Forest (Bonaventure), Louis-Philippe Rioux (Saint-Omer), George Frenette (Saint-Jean-L'Évangéliste), Jean-Baptiste Horth (Saint-Godefroi) et Joseph Cavanagh (Saint-Siméon).
N'ayant pas atteint le nombre minimal de caisses exigé par la loi, ce premier organisme assume uniquement des fonctions de surveillance et de propagande. En 1925, comptant alors quinze caisses, il est remplacé par "l'Union régionale des caisses populaires Desjardins du district de Gaspé".
Les premières années, l'abbé J.-Albert Saint-Laurent, curé de Saint-Jean-L'Évangéliste, joue un rôle central. En 1930, l'Union régionale lui accorde même un droit de veto, conférant ainsi à un seul homme le contrôle de l'institution. Au fil du temps, les laïcs vont toutefois occuper une place grandissante dans l'administration.
En 1946, l'Union régionale compte 43 caisses affiliées.
(Source: Revue d'histoire de la Gaspésie et Histoire de la Gaspésie)